Passages d'écritures
En accord avec le Père Guy Collet le thème choisi pour cette cinquième participation est le livre avec ses passages, passages lus mais aussi livres qui se prêtent ou se transmettent. L’écrit au cœur de nos vies, de l’acte de naissance, à nos premiers écrits de lettres dessinées, la poésie et des actes plus officiels, administratifs, enfin le chant de messe, nos prières et les louanges.
Dès l’entrée nous trouvons l’inscription obituaire de maître Erwin sur toile, lettres gravées pour l’éternité, déjà 1000 ans pour la cathédrale que l’on fête aujourd’hui même à Strasbourg.
A côté sur le panneau d’information on retrouve à la fois la transcription de l’inscription et une image d’un autre architecte, Ulrich, et ce profil curieusement si semblable à ceux des bancs de notre église ainsi qu’un texte de Goethe rendant hommage à l’art Gothique.
Une introduction qui nous conduit à découvrir l’installation dans la travée principale qui nous mène au chœur, avec ces personnages en tête des premiers bancs, nous rappelant à la fois les miséricordes des stalles et convoquant l’ancien prieuré et ses moines, porteurs des voyelles de notre alphabet. Ils illustrent en même temps le texte que l’on retrouve sous forme de conte dans différentes cultures, une prière qui vient d’un cœur simple et sincère.
Nous retrouvons ensuite les reliques de Saint Mamert, patron primaire de notre église et une copie du procès verbal de translation dans un nouveau reliquaire des reliques en 1844. S’ensuit le texte du chant du Psaume de la création.
A côté du message d’Adieu du Père Jean Courvoisier, un poème qui l’affectionnait celui de Rutebeuf « Que sont mes amis devenus ».
Père Guy Collet nous propose une réflexion à partir du message du Pape à l’occasion de la fête du Ramadan après une introduction historique sur Saint Mamert, Saint Antoine de padoue, le quartier du rabbin puis le prêtre Chappuis.
Pour finir à côté du baptistère La Constitution civile du clergé qui complète l’histoire du prêtre réfractaire.