Que votre cœur ne soit pas bouleversé… (Jean 14, 1)
Vivre le carême comme un temps de dépouillement et de solidarité
Pape François : « En ce moment, je voudrais m’adresser à tous les malades,
qui ont le virus et qui souffrent de la maladie, ainsi qu’à ceux qui souffrent
d’incertitudes sur leur maladie. Je remercie sincèrement le personnel hospitalier,
les médecins, les infirmières, les bénévoles, qui en ce moment difficile côtoient les
personnes qui souffrent… Je vous encourage à affronter toutes les situations,
même les plus difficiles, avec courage, responsabilité et espérance. »
La vertu de prudence
Des mesures strictes tout de suite
Les mesures de confinement prises le 12 mars 2020, pour les enfants et les jeunes, ainsi que
pour les personnes fragiles ou âgées, d’une part, et l’interdiction de rassemblements de plus de
100 personnes d’autre part, nous amènent à annuler les messes de semaine et dominicales jusqu’à nouvel ordre. Ces mesures seront assouplies dès que possible, mais la limitation drastique
des contacts est essentielle dans les jours qui viennent.
Veiller à ne pas s’exposer à la contamination et ne pas être vecteur dediffusion du virus, c’est aussi préserver les soignants qui méritent beaucoup d’attention.
Cela remet en cause notre mode de vie ecclésial, l’accès à l’eucharistie, aux groupes de partage,
de prière. C’est un dépouillement exigeant à vivre dans ce temps de carême. Nous
continuerons d’être le Corps du Christ, l’Esprit du Seigneur nous unissant toujours. Les
réunions pastorales sont elles aussi annulées, de même que toute activité
rassemblant des enfants et des jeunes. Nous ne romprons pas le confinement qui leur
est demandé.
Vivons ce carême en gardant la communion spirituelle malgré l’absence
des rencontres et célébrations.
Que Dieu vous garde.
Mgr Pierre-Yves MICHEL, évêque de Valence